Œcuménisme, interreligion, mise au point définitive

En début de semaine, nous diffusions un article intitulé « Non à l’œcuménisme ! » appelant au boycott de l’association « coexister » et de ses événements.

Cet appel a suscité, chez les partisans de l’association susnommée, un grand nombre de réactions.

Afin de répondre clairement, sans s’éparpiller et sans entrer dans de stériles débats, nous avons choisi de livrer une réponse unique, synthétique et définitive via cet article.

Premier point, le titre de notre appel au boycott :

Notre appel s’intitulait « Non à l’œcuménisme ! ».

Il nous a été reproché l’utilisation du terme « œcuménisme », dans la mesure où l’œcuménisme est le fait pour des catholiques de se livrer à des partouzes spirituelles avec les sectes dites « chrétiennes » anticatholiques, alors que l’article traitait d’une partouze spirituelle avec des juifs et des musulmans. Nous accordons aux militants partouzeurs cette concession : le titre était mal choisi, écrit sous le coup de la nausée, mais ne change rien à ce que nous pensons de toutes façons, c’est-à-dire que les « chrétiens » non-catholiques ne sont pas du tout des chrétiens, mais des anticatholiques au strict même titre que les juifs et les musulmans.

Voilà pour le titre. Nous indiquons que le terme « œcuménisme » se retrouve au total aucune fois dans le texte que nous avons diffusé. Ainsi, ceux qui ont essayé de disqualifier notre propos avec cet argument ne se sont même pas donnés la peine d’ouvrir l’article. Et cela se ressent dans les autres reproches qu’ils ont pu nous adresser.

Deuxième point, aimer son prochain sans chercher à le convertir est un non-sens :

Alors même qu’il s’agit de la base du catéchisme le plus élémentaire, l’âme et surtout sa survie sont complètement mises de côté par les partouzeurs. Ils s’appuient même sur les Evangiles pour justifier leur propos. Ainsi, on nous indique que l’association « coexister » n’a pour but ni l’apostolat ni l’évangélisation, mais l’acceptation de l’autre dans son entité propre afin de le connaître et de l’aimer. Mais ce que nous enseigne la sainte Bible, c’est que la seule personne que nous devons bien connaître pour l’aimer, c’est Dieu. Rien, absolument rien, ne commande aux catholiques de connaître les erreurs et les fausses religions afin d’en aimer les propagateurs. Dire que les Evangiles nous enseignent l’amour de l’autre avec ses idées anticatholiques est une imposture. Aimer l’autre, c’est chercher à ce que son âme soit sauvée afin qu’il puisse jouir de la vie éternelle. C’est donc la recherche de sa conversion ! C’est là un point tout à fait central de la maladie spirituelle des gens de l’association « coexister », ils n’ont en effet retiré de leur lecture des Ecritures qu’un seul mot d’ordre : aimons-nous tels que nous sommes et vivons harmonieusement ensemble dans le respect de chacun quoi qu’il pense. Cela n’est pas le christianisme, c’est « l’humanisme » droit-de-l’hommiste. Ce que le christianisme demande, c’est de bien traiter son âme, afin qu’elle soit sauvée, et de veiller à ce qu’un maximum d’âmes échappe aux flammes de l’Enfer. L’association « coexister » ne tient aucun compte de  la vie surnaturelle, de notre vie après notre passage dans ce monde, l’association n’est focalisée que sur la vie terrestre. Voilà un bel exemple de désacralisation, de cette désacralisation qui procède pour une large part du concile Vatican II, ce qui nous amène au point suivant.

Troisième point, les rencontres interreligieuses d’Assise :

assise une heresie anticatholique

Ces catholiques étranges, qui prétendent aimer l’autre tout en ne cherchant pas à ce que son âme survive à ce monde, se réfèrent, pour justifier l’organisation de leurs partouzes spirituelles, à la plus grande partouze spirituelle jamais organisée : les rencontres interreligieuses d’Assise. Autrement dit : l’abaissement de l’Eglise de Notre Seigneur Jésus Christ au niveau de toutes les fausses religions du monde. On ne peut pas prendre Assise en exemple quand on est catholique. Au contraire, notre foi nous commande de rejeter ces rencontres scandaleuses et de prier de toutes nos forces pour que le pape cesse de faire et de dire des bêtises tellement grosses que ce sont des millions d’âmes – au moins – qui tombent dans les flammes de l’Enfer, car la population mondiale est ainsi confortée dans ses croyances diverses et n’est pas invitée à souscrire à la seule Vérité, au seul chemin du salut de l’âme.

A ce stade, nous tenons à préciser deux choses :

  1. Nous ne sommes pas sédévacantistes. Ce n’est pas parce que nous nous opposons aux dérives de l’Eglise catholique et des derniers papes que nous prétendons qu’il faille se séparer d’eux. Hors de l’Eglise, point de salut. Nous nous contentons de prier pour le retour du pape à la doctrine traditionnelle de l’Eglise, celle qui fut ininterrompue depuis que le premier pape, Saint Pierre, fut celui sur lequel Notre Seigneur Jésus Christ bâtit son Eglise.
  1. Comment osons-nous nous opposer au pape en nous disant « catholiques » ? Tout simplement PARCE QUE nous sommes catholiques. Cela nous permet de connaître à la fois quelle est la vraie doctrine de l’Eglise : celle qui est professée depuis les premiers jours du catholicisme ; et quelles sont les limites de l’infaillibilité pontificale : le moment où le pape cesse de professer la doctrine catholique traditionnelle, il ne parle alors plus en tant que chef terrestre de l’Eglise, mais en tant qu’individu lambda.

Quatrième et dernier point, le « vivre-ensemble » n’est pas un objectif catholique :

L’association « coexister » indique souhaiter tendre vers le « vivre-ensemble » de chacun selon sa croyance ou son absence de croyance, sans aucune considération d’ordre religieux. Cela est impossible. Demander à des catholiques de coexister avec autrui en acceptant d’avance ses considérations religieuses n’est pas du tout neutre, cela sape directement les fondements la primauté de la Vérité sur l’erreur, de la primauté de l’Eglise de Notre Seigneur Jésus Christ sur les fausses religions, bref, cela mène les âmes droit à la mort, d’abord, puis à la souffrance éternelle. L’objectif de « vivre-ensemble », objectif exclusivement terrestre ne tenant aucunement compte de la fin dernière de l’Homme, est un objectif radicalement anticatholique.

Conclusion

Nous ne disons pas que les membres de l’association « coexister » souhaitent consciemment que les âmes continuent à tomber en Enfer comme la neige tombe en hiver, mais nous mettons en garde les catholiques de bonne foi : le « vivre-ensemble » dans le respect de toutes les croyances est une stratégie de lutte contre la France catholique, stratégie directement issue de la révolution de 1789 et de sa nouvelle religion, la franc-maçonnerie. Celle-là même qui fit détruire les églises et promut la construction des temples, synagogues et mosquées.